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Être visible pour embaucher dans les négoces

De gauche à droite, Denis Pelé, des Ets Pelé, Martial Loiret, de la Draaf Pays de la Loire, Vincent Bernard, de Négoce ouest, et Alexandre Pohu et Thierry Ménard, des Ets Pohu. © M. COISNE

Le 14 février, les Ets Pohu (Maine-et-Loire) ont accueilli une journée d’échanges entre des représentants de l’enseignement et des négociants. L’occasion d’évoquer le nouveau rôle des branches professionnelles dans la formation, et la nécessité de se rendre visible.

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La première édition de « Négoce Ton Avenir » dans l’Ouest avait eu lieu chez Appro Vert. La troisième s’est tenue aux Ets Pohu, dans le Maine-et-Loire, le 14 février. Parmi la vingtaine de participants, des représentants de l’enseignement (MFR, enseignement supérieur, CFPPA…), et des négociants : SCPA, Pelé, Tijou et Drouet, qui ont présenté leurs métiers.

« Des journées comme celle-là nous permettent de mieux connaître les professionnels, et aux professionnels de mieux nous connaître », résume Martial Loiret, chef du pôle appui et animation des établissements à la Draaf des Pays de la Loire. Il a présenté les enjeux de la réforme de la formation professionnelle (loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel), entrée en vigueur en septembre 2018, et qui se déploie.

Formaliser des formations « sur le tas »

« On remet les branches professionnelles au cœur de la formation, pour qu’elles s’en emparent », souligne Martial Loiret. Ces organismes deviennent décideurs des orientations de la formation professionnelle. Autre grand pilier : le formé devient acteur de son propre circuit de formation, notamment avec le compte personnel de formation. Les formations peuvent se faire sur le lieu de travail, sans avoir besoin de passer par un centre de formation.

« Cela permet de professionnaliser une partie du personnel habituellement formé sur le tas et éventuellement aboutir à une certification », appuie Martial Loiret. Pour lui, c’est aussi un atout pour recruter. « On peut travailler sur l’attractivité des métiers, et identifier les problématiques de recrutement, pour nous faire connaître ensuite les besoins dans tel ou tel domaine. »

Ouvrir ses portes pour être encore mieux connu

Chez Pohu, « pour l’instant, nous n’avons pas de problème de recrutement, explique Alexandre Pohu, à la tête du négoce. Cela fonctionne bien avec le bouche-à-oreille. » Mais mieux vaut préparer l’avenir, et se faire connaître.

« C’est tout l’intérêt de faire des rencontres, de faire venir des élèves, de prendre des stagiaires. Les Mauges sont une région dynamique, mais cela peut rendre plus difficile les embauches », illustre le négociant. Cette notoriété lui permet aussi d’augmenter le vivier de candidats potentiels.

Marion Coisne

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